actuels et planifiés

Dans une région telle que Zanskar, les projets ne manquent pas pour améliorer le quotidien de la population et lui donner des outils pour s’adapter aux changements inéluctables de la société.

La priorité de l’ARZ est avant tout l’éducation dans le respect des traditions des peuples de l’Himalaya et de leur environnement. Mais d’autres projets sont régulièrement lancés en fonction des besoins.

Quoi qu’il en soit, tous les projets menés par l’Association satisfont à une triple exigence:

Répondre à une demande de la population locale correspondant à un réel besoin dans un but de développement durable
Être menés à bien par des personnes compétentes qui assurent sa réalisation de A à Z. Etre couverts financièrement par les dons que reçoit l’Association.

réfection du toit du mandala

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Le bâtiment principal «Le Mandala» nécessite dans les meilleurs délais une révision de son toit en terre battue. Avec l’augmentation des précipitations, sa construction traditionnelle ne permet plus d’assurer son étanchéité. En hiver, avec le réchauffement climatique, la neige fond rapidement et la grande quantité d’eau ne peut plus être drainée et absorbée par la terre en toiture. Dès lors, de nombreuses infiltrations mettent à mal le bâtiment.

finition de l’internat

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Accueillir les élèves se trouvant dans un contexte défavorable à leur développement scolaire et sans soutien parental. Le Zanskar et sa région restent en majeure partie pauvre et un nombre important d’habitants vivent dans des conditions très difficiles. Afin de permettre l’accueil des écoliers orphelins ou de familles en situation de précarité de la région de Lungnak, Shaday, Ralakung et d’Aksho Stoth, l’ancien hébergement des professeurs doit être rénové et converti en internat.

terminer la doksa

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Au Zanskar, les Doksas sont occupées durant la période d’été par de jeunes femmes qui gardent le bétail en altitude. Les conditions de travail sont extrêmement difficiles et rudes. Ces femmes vivent dans des maisons de pierres au confort sommaire dans les hauteurs des villages à plus de 4000 mètres. De plus en plus, les familles renoncent à ces pratiques d’estivages traditionnels et vendent leurs bêtes. Pour préserver la culture, la production et la consommation des produits locaux, lait, fromage, yogourt, il est impératif de construire des hébergements de meilleure qualité. Un projet d’amélioration d’un habitat communautaire pour le village de Pipcha est sur le point de démarrer.

aménagement des extérieurs

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Le sol du domaine de l’école est en terre sablonneuse. Durant la période hivernale et en temps de pluie, le sol devient très boueux et seuls les chemins d’accès bétonnés restent praticables. De plus, comme les élèves prennent leur repas à l’extérieur, il est nécessaire d’équiper les extérieurs de bancs et de terrasser judicieusement les alentours de l’école pour les rendre plus accessibles et conviviaux. Aujourd’hui, les élèves pratiquent leurs activités physiques sur la terre battue quand l’état du terrain le permet. L’aménagement d’un terrain de sport offrirait la possibilité aux enfants de varier leurs pratiques sportives. Cette place permettrait également d’organiser des activités culturelles comme des spectacles de danse traditionnelle.

camp médical, santé et prévention

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L’infrastructure sanitaire est très limitée dans la région et les habitants des vallées himalayennes souffrent de nombreuses pathologies (maladies des yeux dues au climat très sec et poussiéreux et aux rayons UV néfastes à cette altitude, problèmes dentaires et digestifs, etc.). Les camps médicaux ont pour objectifs, de permettre à certaines vallées reculées d’avoir accès à des soins.

Organisation de camp à thèmes (ophtalmologie, gynécologie, dentaire, etc.)
Le premier camp médical (ophtalmique) à été organisé en 2004. Depuis, plusieurs camps ont vu le jour. En fonction des années, différentes prises en charge ont été réalisées:

• Des camps ambulatoires, durant lesquels les Zanskarpas se font soigner dans leurs villages.
• Des camps qui bénéficient de l’infrastructure du dispensaire de Padum avec des spécialistes indiens et/ou étrangers.

A la demande des habitants et des responsables locaux, nous espérons pouvoir financer un camp par an. Nous sommes également à la recherche de médecins bénévoles qui souhaiteraient participer à une telle expérience et aventure.

médecine tibétaine

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Durant l'été 2024, plusieurs professionnels de la santé, dont un médecin et un naturopathe, se rendront au Zanskar pour analyser l’état de la médecine traditionnelle et œuvrer afin de trouver des solutions pour assurer son avenir de façon durable. L'idée est d'accompagner plusieurs Amchis dans leur pratique quotidienne, afin de comprendre les besoins des patients en termes de pathologies et de remèdes les plus fréquemment utilisés. Le but est de trouver des solutions afin de commencer une production locale des remèdes traditionnels.

soutien en cas de précarité

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Au Zanskar, il est de coutume que le fils aîné hérite de la propriété familiale. Cela évite le morcellement du patrimoine et des terres. Les parents vont fréquemment vivre dans une petite maison (secondaire) qui est souvent mal isolée et insalubre. Les aînés, sans revenu, sont entretenus par leur famille qui aujourd’hui est de plus en plus sollicitée financièrement. Les personnes âgées vivent souvent dans des conditions difficiles. En finançant ce projet, nous souhaitons apporter aux familles défavorisées des aides sous la forme de nourriture, vêtements, couvertures, etc.

musée local

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L’objectif est de créer un lieu qui rassemble des objets culturels et traditionnels afin de préserver l’authentique patrimoine de cette région himalayenne. Les Zanskarpas possèdent une très grande variété d’objets en lien avec leur mode de vie et leur philosophie. Les équipements manufacturés remplacent de plus en plus les objets de fabrication locale. Face aux besoins journaliers des villageois, certains articles personnels sont vendus à des prix dérisoires, souvent bradés au profit des acheteurs et des touristes de passage. Des Zanskarpas ont exprimé le besoin de préserver ce patrimoine et souhaitent racheter à un prix équitable les plus belles pièces pour constituer un musée.

statue de padmasambhava

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Dans le but d’offrir les bénédictions de Padmasambava (Guru Rimpoché) aux habitants de la vallée de la Lungnak ainsi qu’à tous les voyageurs empruntant la route reliant Padum (Zanskar) à Darcha (Himachal Pradesh), les moines du monastère de Muney et la population de ce village ont formé le projet d’ériger une statue de Padmasambava. Ils ont alors demandé à Rigzen Samphal et à l’association Rigzen-Zanskar de les soutenir dans leur recherche de soutien financier destiné à la réalisation de ce beau projet. Les villageois se réjouissent déjà de participer à la construction de ce monument qui sera vu de loin et délivrera ses bienfaits à toute la vallée et au-delà. Ils adressent d’ores et déjà leur profonde reconnaissance à tous ceux que ce projet enthousiasme et qui souhaitent le soutenir de leur générosité.

votre contribution peut faire une différence

réalisés

Dans une région telle que Zanskar, les projets ne manquent pas pour améliorer le quotidien de la population et lui donner des outils pour s’adapter aux changements inéluctables de la société.

La priorité de l’ARZ est avant tout l’éducation dans le respect des traditions des peuples de l’Himalaya et de leur environnement. Mais d’autres projets sont régulièrement lancés en fonction des besoins.

Quoi qu’il en soit, tous les projets menés par l’Association satisfont à une triple exigence:

Répondre à une demande de la population locale correspondant à un réel besoin dans un but de développement durable
Être menés à bien par des personnes compétentes qui assurent sa réalisation de A à Z. Etre couverts financièrement par les dons que reçoit l’Association.

diverses constructions liées à l’école

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Nous avons construit un internat pouvant accueillir les élèves orphelins, semi-orphelins et ceux qui viennent de vallées éloignées et qui ne peuvent pas rentrer chez eux chaque jour.

Un bâtiment pouvant accueillir les enseignants a également été réalisé. Le mandala, qui est le bâtiment principal de notre école, a été réalisé avec des charpentes particulières adaptées aux conditions météorologiques du lieu. Un bâtiment ou l’atelier de menuiserie et les différentes traditions a également été construit.

De plus, il y a maintenant des toilettes sèches ainsi que des toilettes modernes.

atelier de menuiserie

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Depuis 2002, un atelier-bois est né de la collaboration fructueuse entre des menuisiers/charpentiers suisses et zanskarpas.

Un grand bâtiment adapté a été construit sur le terrain attenant à l’école, un outillage adéquat y a été acheminé et une petite équipe de menuisiers locaux y travaille.

Cet atelier-bois a permis d’adapter des innovations techniques aux moyens et savoir-faire locaux, par exemple lors de la réalisation des fenêtres à double vitrage et des portes isolantes pour les bâtiments de l’école.

Ces innovations se sont largement répandues au Zanskar depuis lors Fait remarquable, l’atelier-bois a réalisé le portail d’entrée du monastère de Bardan dans le style traditionnel. L’atelier réalise depuis lors de nombreuses commandes à l’attention des villageois.

formation d’enseignants

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Les enseignant(e)s de l’école Marpaling bénéficient d’une formation pédagogique à l’indienne.

Pour compléter leur savoir, l’ARZ fait venir d’Europe des enseignant(e)s qui proposent sur place pendant quelques semaines divers types d’ateliers destinés tant aux enseignant(e)s qu’aux élèves par exemple la musique, l’anglais, les mathématiques, l’informatique et l’éducation physique. Les enseignant(e)s profitent ainsi de l’expérience de leurs collègues et sont initiés à de nouvelles techniques pégadogiques.

Cette approche transculturelle est appréciée de tous. L’ARZ encourage ces échanges et cherche à les cibler davantage, en fonction des bénévoles qui s’annoncent d’une année à l’autre, pour le plus grand bénéfice des uns et des autres.

bus scolaire

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Les bus ont pour but de permettre l’accès à l’école aux élèves venant des divers villages éloignés.

Sans ce transport scolaire, les jeunes élèves devraient se loger à proximité de l’école et seraient coupés de leur famille, ce qui affecterait leur développement et leur équilibre, et limiterait aussi les échanges intergénérationnels. Les contacts quotidiens permettent aux parents de s’impliquer dans le développement de l’éducation de leurs enfants.

camps médicaux, santé et prévention

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Au Zanskar, coupé du monde huit mois par an par les rigueurs de l’hiver, il n’existe qu’une infrastructure médicale à Padum. Les Zanskarpas se font généralement soigner par la médecine tibétaine, mais pour se rendre à l’hôpital le plus proche, le trajet en voiture est déjà long et compliqué à la bonne saison, et il devient impossible en hiver. En cas d’urgence, le seul moyen est de se faire déplacer à l’hôpital de Leh par hélicoptère.

Face à cette situation sanitaire précaire, l’ARZ a organisé plusieurs camps médicaux gratuits sur la période estivale. La logistique de ces camps a été très complexe à mettre en place. Des bénévoles zanskarpas, ladakhis, suisses et français ont activement participé à l’organisation de chacun des camps, au tri des patients et à la distribution des médicaments. Des médecins traditionnels, les amchis, ont été intégrés aux camps.

Les camps, annoncés par la radio locale, ont eu un énorme succès, ce qui illustre bien les besoins concrets de la population quant aux médicaments et aux soins. Le dernier camp en 2021 a également permis de dresser un bilan sanitaire de la population du Zanskar. Si de tels camps médicaux permettent de soigner les maladies facilement identifiables, mais aussi de détecter des pathologies plus lourdes qui nécessitent des soins dans un hôpital du Ladakh ou de Kargil, leur durée est toujours trop courte et ne peut couvrir tous les besoins de la population locale.

C’est pourquoi, depuis son dernier camp multisite, l’ARZ a décidé de faire une pause pour entamer une réflexion afin de déterminer le moyen le plus efficace d’améliorer la santé au Zanskar sur le long terme.

A la recherche d’un partenaire
L’ARZ cherche à présent un partenaire fiable (ONG ou autre) qui pourrait reprendre cette tâche dans la région et développer des campagnes d’éducation à l’hygiène au sein même de l’école et des villages, afin de prévenir certains problèmes de santé récurrents.

Le 1er camp en 2004
Sous l’égide d’un ophtalmologue belge, une équipe médicale indienne bien rodée au travail dans des conditions difficiles a ausculté gratuitement quelque 500 patients, opérant près de 50 d’entre eux de la cataracte avec un matériel léger et distribuant des centaines de paires de lunettes. Par ailleurs, environ 40 interventions ont été réalisées par un dentiste.

Le 2ème camp en 2006
Une importante équipe médicale composée de médecins suisses et français (généraliste, dermatologue, gynécologue, dentiste, etc.), d’une ostéopathe ainsi que de docteurs et d’infirmiers indiens venus de Leh et de Kargil a tenu ce camp médical pluridisciplinaire. En l’espace d’une bonne semaine, 1300 patients se sont présentés aux consultations et ont profité des diverses spécialités. Le nombre total de consultations a donc été impressionnant.

Le 3ème camp en 2008
Une équipe composée de médecins et infirmiers indiens a œuvré dans le petit hôpital de Padum aménagé pour l’occasion. Un ophtalmologue a réalisé environ 60 opérations de la cataracte et les autres spécialistes ont ausculté plus de 1000 patients en médecine allopathique, gynécologie (nombreuses demandes de contraception), ostéopathie.

Le 4ème camp multisite en 2009
Afin de prendre en compte la difficulté d’accès aux soins de toute une partie de la population rurale du Zanskar, l’ARZ a organisé un camp sur 4 sites différents, un dans chacune des trois vallées du Zanskar et un dernier à Padum. Ainsi la population des villages reculés n’a pas été oubliée. Durant plus d’une semaine, 4 équipes médicales motivées ont ausculté plus de 1800 personnes, soit environ 15% de la population totale du Zanskar, et ont prodigué diagnostics et traitements. L’objectif de ce camp était tant d'apporter des soins d’urgence que de faire un inventaire des pathologies afin d’avoir un aperçu plus large de l’état sanitaire de la population.

Le 5ème camp en 2021
Un bilan sanitaire du Zanskar Suite à ces consultations, une base de données a été créée afin de dresser un bilan sanitaire partiel de la région. De manière générale, la population est en bonne santé et est indéniablement très résistante. Les pathologies les plus fréquemment rencontrées sont liées au mode de vie dans les montagnes himalayennes : ainsi, plus de la moitié des personnes soignées souffrent de problèmes rhumatologiques (douleurs dorsales et des genoux) liés aux travaux domestiques et agricoles et à la manière de s’asseoir ; plus d’un tiers des patients se plaignent de problèmes digestifs, liés à l’alimentation et aux boissons traditionnelles acides ; enfin, un patient sur six est venu consulter pour des problèmes ophtalmiques, liés aux conditions climatiques et à l’altitude (vent, poussière, UV). La base de données ainsi établie permettra de mieux cibler à l’avenir les interventions médicales dans cette région et elle sera mise à la disposition d’autres associations et du gouvernement indien. D’autre part, elle pourrait permettre un suivi des patients et de leur état de santé.

plantes médicinales

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L’ARZ a entrepris de répertorier, sous forme de planches photographiques, les ressources de la pharmacopée tibétaine au Zanskar.

Pour faire le point sur les ressources du Zanskar en matière de plantes médicinales et de minéraux, l’ARZ a contacté quelques amchis (médecins traditionnels tibétains).

Certaines de ces plantes de haute altitude, ingrédients de base des médicaments tibétains, sont en effet menacées par les changements climatiques et la surexploitation des pâturages dans certaines régions.

La première phase du travail de préservation consiste en l’établissement d’un inventaire des plantes et minéraux, ainsi que leurs caractéristiques et leur utilisation. L’ARZ étudie actuellement un plan de développement de ce projet.

agronomie

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Reboisement
Le vaste terrain de l’école Marpaling, sis à 3600m d’altitude, était désert et battu par des vents violents jusqu’à ce que l’ARZ l’équipe d’un système d’irrigation avant de le reboiser. A présent, plusieurs centaines d’arbres, saules et peupliers, poussent sur le périmètre de l’école et procurent aux écoliers ombrage et protection contre le vent.

Serres d’altitude
L’ARZ a fait œuvre de pionnier en construisant des serres-pilote en 2004 au village de Pipcha et sur le terrain de l’école Marpaling : ces serres semi-enterrées isolées par un double mur permettent de récolter des légumes même au cœur de l’hiver, ce qui constitue une source précieuse d’aliments frais et de vitamines à la saison la plus froide. L’ARZ a formé les villageois, si bien que les hommes construisent les serres eux-mêmes et les femmes les gèrent. Une grande serre a été construite sur le terrain de l’école Marpaling : elle couvre une partie des besoins des enseignant(e)s et sert aussi à des programmes pédagogiques pour les élèves.

Agronomie et permaculture
En 2010, l’ARZ a engagé un jeune agronome suisse dans le cadre de son service civil (substitut pacifique au service militaire, pour nos amis français qui ne connaissent pas les coutumes helvétiques). Celui-ci a réussi le prodige de réaliser un grand jardin potager sur le terrain jadis désertique de l’école et a obtenu une impressionnante récolte de légumes. Cet agronome a également entrepris la permaculture, une forme d’agriculture « douce » améliorant la structure du sol pour obtenir une production à long terme sans apport d’engrais ni de pesticides, sur la base de bonnes associations de plantes et de création d’humus. Ce processus exigeant nécessite de faire des essais au fil des années et de s’adapter aux conditions climatiques extrêmes de l’endroit. En 2011, un deuxième agronome suisse (civiliste) a pris le relais au Zanskar. Ces deux professionnels ont soigneusement formé le personnel sur place afin d’assurer la continuité et l’autonomie du projet. Des projets concomitants d’amélioration des techniques agricoles, de réalisation d’un jardin botanique de plantes indigènes et d’un inventaire de la biodiversité sont en cours de réalisation.

Enjeux environnementaux
Les enseignants et élèves sont largement associés à ces projets, ils participent aux travaux de jardinage et de récolte et ceci permet de les sensibiliser aux enjeux environnementaux et de les former à de nouvelles techniques.

pompage et irrigation

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Dans une région semi-désertique comme le Zanskar, il ne pleut que rarement et en hiver, il ne neige beaucoup que sur les sommets. L’eau y est donc très précieuse : pour y accéder, il faut là collecter au niveau des glaciers, capter une source ou encore détourner et filtrer l’eau impétueuse du torrent.

L’ARZ a étudié et comparé diverses possibilités pour un captage efficace et rationnel. Décision a été prise de réaliser une amenée d’eau pour capter l’eau du glacier de Stongday : un double tuyau isolé en acier galvanisé a été enterré à 40-80cm de profondeur sur 3 km entre le monastère de Stongday et le terrain de l’école. Cette installation est vidée chaque année avant l’hiver.

Ensuite a été construit un château d’eau, culminant à 6 mètres de hauteur. Il supporte trois tonneaux de 1’000 litres chacun. Relié au réseau d’eau et à un grand réservoir de 70m3, il permet d’approvisionner en eau l’école, le bâtiment des enseignant(e)s, les douches, la cuisine, les plantations et un robinet à l’usage du village. De plus, le château d’eau est alimenté par deux pompes solaires, pour permettre la distribution de l’eau par gravitation sur tout le terrain.

Un millier d’arbrisseaux, saules et peupliers, ont pu ainsi être plantés sur le terrain de l’école qui est désormais agréablement arborisé. La serre de l’école est aussi irriguée.

En raison de la rigueur du climat et vu des changements climatiques actuellement à l’œuvre, l’ARZ réfléchit à une nouvelle solution de captage d’eau dans le fleuve Zanskar pour éviter les manques d’eau temporaires qui affectent plus de 250 personnes.

préservation du patrimoine local

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L’ARZ contribue à des projets ponctuels de préservation du patrimoine millénaire du Zanskar. Ainsi, elle a participé aux réalisations suivantes:

Village de Pipcha
Restauration de l’espace communautaire du village, de son petit temple et de ses peintures murales.

Monastère de Bardan
Réalisation d’un portail sculpté monumental (par l’atelier-bois de la Marpaling) son fronton en bois, large de 4 mètres, est richement orné de dragons et autres figures symboliques. Réfection du toit et de la grande salle hypostyle du temple. Restauration des magnifiques fresques du temple par des peintres traditionnels, selon les canons de l’esthétique bouddhique.